Arrière-plan

La fureur renaîtra de ses cendres

Un journaliste américain. Une mission anodine. Une prise d’otages historique qui va tout changer.

Munich, le 26 août 1972. Dans quelques jours, des terroristes de l’organisation palestinienne Septembre Noir vont prendre en otage plusieurs membres de l’équipe olympique israélienne. Cette opération marquera à jamais l’histoire. Mais ça, Lloyd Howell ne le sait pas encore.

Envoyé pour couvrir les Jeux olympiques pour le Chicago Tribune, Lloyd pensait vivre un été calme entre reportages sportifs et soirées bavaroises. Mais ce séjour paisible va virer au cauchemar. Très vite, il se retrouve embarqué malgré lui dans une traque infernale qui le mènera de Munich à Naples, en passant par Berlin.

Ils ont aimé ce livre

★★★★★ Meilleure découverte littéraire Un excellent roman, très bien écrit, palpitant et documenté. L’intrigue monte progressivement, pour exploser en tension. À lire sans hésiter !
★★★★★ Très chouette moment lecture L’histoire est trépidante, bien ficelée, et incroyablement bien documentée. Bravo à l’auteur !
★★★★★ Captivant Une fois commencé, impossible à lâcher. J’ai tout lu d’une traite. Suspense garanti.
★★★★★ À lire sans modération Suspense de la première à la dernière page. On s’y croit !
Gil Bréac est auteur, musicien, ingénieur du son et cinéaste. Dans ce premier roman, il mêle faits historiques réels et tension narrative pour offrir un thriller haletant, ancré dans l’Histoire.

L'origine du roman

Tout commence à Munich, en 1972. Mais ce que je raconte n’est pas l’histoire des Jeux Olympiques, ni celle du drame du 5 septembre. Ce n’est pas un roman historique. C’est un thriller, nourri par l’Histoire mais libre dans sa fiction.

Un jour, je suis tombé sur une photo d’un journaliste américain accrédité pour les JO. Il posait devant le stade avec un badge et un calepin. Ce cliché m’a frappé. Et une question a surgi : Et si ce journaliste n’était pas là uniquement pour couvrir l’événement ?

De là est née l’idée de La fureur renaîtra de ses cendres. Un roman qui démarre dans un décor réel, celui de Munich 72, mais qui s’en échappe très vite pour plonger dans une course contre la montre aux résonances politiques, historiques et humaines.

Le pitch : Lloyd Howell, journaliste d’investigation au Chicago Tribune, est envoyé à Munich pour remplacer un collègue du service des sports, officiellement chargé de couvrir l’équipe américaine de basket. Ce qu’il ignore, c’est que sa véritable mission est tout autre. Son rédacteur en chef l’a discrètement envoyé pour venir en aide à un vieil ami, le comte Gilbert de Larrancy, un aristocrate français et ancien chasseur de nazis.

Ce dernier a découvert l’existence d’un lien encore actif entre d’anciens dignitaires nazis et certains groupes terroristes contemporains. Il a besoin de Lloyd pour rassembler des preuves avant que ces alliances occultes ne déstabilisent de nouveaux pans du monde.

Ce qui devait être une simple couverture des Jeux Olympiques devient alors une chasse à l’homme haletante qui entraîne Lloyd de Munich à Berlin (encore divisée par le Mur), puis jusqu’à Naples. Espions, anciens SS, agents du KGB, services secrets israéliens, faux-semblants et course contre le temps : tous les ingrédients sont réunis pour un thriller mêlant tension, action, et intrigue géopolitique.

Ce roman ne prétend pas raconter la vérité historique. Mais il pose une question : et si certaines connexions du passé n’avaient jamais été rompues ?

Pour moi, l’Histoire n’est pas une fin, mais un tremplin. Elle déclenche des récits, éveille des tensions, offre des cadres puissants pour parler d’humains, de choix, de morale… et de conséquences.

Pourquoi les années 70 sont le décor idéal pour un thriller

Chaque époque a ses mystères. Si j’ai choisi de situer mon roman dans les années 70, ce n’est pas un hasard. C’était une décennie pleine de tensions, de contrastes, et d’incertitudes. Parfait pour un récit de suspense.

L’Europe portait encore les cicatrices de la Seconde Guerre mondiale. Berlin était coupée en deux par un mur qui symbolisait la guerre froide. Les services secrets (CIA, KGB, Mossad, MI6) rivalisaient d’ingéniosité et d’opérations clandestines. Les anciens réseaux nazis n’avaient pas tous disparu. Les mouvements terroristes s’organisaient en coulisses. Chaque jour, l’équilibre mondial pouvait basculer.

C’était un terrain de jeu narratif extraordinaire. Dans ce contexte, un journaliste étranger qui met le nez où il ne faut pas devient une cible parfaite, et une course-poursuite à travers l’Europe devient crédible, haletante et réaliste.

Les années 70 étaient aussi une époque sans internet, sans téléphones portables. L’information circulait lentement. Les personnages étaient seuls face à leurs choix, leurs intuitions, leurs doutes. Cette absence de technologie moderne amplifie la tension dramatique.

Un thriller a besoin d’incertitude, de zones d’ombre et de danger. Les années 70 en regorgeaient. C’est pourquoi j’ai choisi cette époque pour plonger Lloyd Howell, mon héros, dans une traque impitoyable entre Munich, Berlin et Naples.

Si vous aimez les récits où l’Histoire se mêle à la fiction et où chaque décision peut avoir des conséquences irréversibles, vous trouverez dans La fureur renaîtra de ses cendres un voyage palpitant dans cette décennie de tous les dangers.